Chronique documentaire : Mind Hunter 🧠 John Douglas & Mark Olshaker

Comment appréhender un criminel quand la scène de crime n’offre que de maigre indice sur le pourquoi et le comment ? Eh bien, c’est à partir de cette question que les balbutiements de la science du comportement voient le jour à travers le monde. Ici nous suivons le parcours de John Douglas qui aida à peaufiner la technique de profilage du FBI telle que nous la connaissons aujourd’hui.


Mon avis ✍️
Bon, ce n’est clairement pas une lecture que je conseillerais facilement au vu des sujets sensibles qu’elle aborde. Encore que.
Si vous avez aimé la série disponible sur netflix ou que la psychologie dans ses côtés les plus sombres vous intéresse allez-y ! Autrement passer votre chemin car le témoignage de John Douglas est pragmatique, descriptif et sans fioritures. Que ce soit concernant les enquêtes auxquelles il a participé, que ses entretiens avec de nombreux tueurs en série, il donne vraiment l’impression de faire partie de l’équipe. Même si quelques détails m’ont néanmoins chiffonné pendant l’ensemble de ma lecture.

J’ai trouvé qu’il était parfois difficile de suivre le cheminement de ces pensées au fil des chapitres vu qu’il a essayé de condenser sa carrière dans le fil rouge de la restructuration totale du bureau de la science du comportement et de l’aide à l’enquête. Et bien que dur à lire, j’aie aussi eu l’impression de lire un rapport totalement impersonnel tellement il semblait y avoir une distance entre ce qu’il avait vécu et le ton qu’il employait pour l’expliquer. Tout montre qu’il a été passionné par ce qu’il faisait, mais ce n’est clairement pas l’impression qu’il donne à certain moment.

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